4) À la Recherche de la Cape d'Invisibilité 1/2

par **Directeur Stefan** Ven 11 Sep - 23:43

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À la Recherche de la Cape d'Invisibilité

Le jeune sorcier sortit alors de la banque. Il se faisait tard, et la pluie avait cessé. Il y avait toujours autant de sorciers qu'avant. Tous les magasins avaient fermés, et Gringotts était le seul endroit encore ouvert à cette heure-ci. Stefan, devant l'entrée de la banque, lança un petit sifflement, plongeant son regard dans le ciel. Et là, quelque chose apparut dans le ciel. Ca se déplaçait à toute vitesse. Une étoile filante ? Non, trop lent... Cette chose s'approchait rapidement de Stefan. Elle arriva devant lui, et atterrit. Des cerres tiraient un grand char, comme si le père Noël en était à bord. Des cerres volant, comme diraient de petits enfants, attendant que le père Noël pose leurs cadeaux sous leur sapin. Stefan sourit, et s'avança vers l'arrière du char. Il s'installa confortablement, et resiffla avant de s'écrier ;

-Super ! C'est parti ! Direction Bloomsbury !

Les cerres s'envolèrent dans le ciel, aux côtés de Stefan, qui s'était calmement installé à l'arrière du char. Les nuages de la nuit s'étaient dissipés, mais la Pleine Lune était toujours aussi grosse et voyante. Des milliers d'étoiles apparurent instantanément dans le ciel. Dans le Monde des Sorciers, cela signifie que soit il va se passer quelque chose d'incroyable à la personne qui aperçoit ces étoiles – ce qui peut être tout aussi négatif que ce peut être positif – soit quelqu'un était entrain de penser fort à cette personne. Dans le cas de Stefan, il avait un très mauvais pressentiment, mais il préférait bien plus penser que quelqu'un comme sa mère – qui l'a d'ailleurs toujours soutenu – pense à lui depuis le paradis. Il jeta à nouveau un coup d'oeil vers les ciaux lointains ; des lumières jaillissaient dans le ciel. Cela ressemmblait à des feux d'artifice. C'était sans doute les mangemorts qui marquaient leur territoire dans la Plaine où Stefan avait toute à l'heure risqué sa peau et sauvé Ellana. Les mangemorts, d'habitude, lancent des feux d'artifice de leur baguette uniquement lorsqu'ils ont tout détruit dans un lieu, et donc sur leur passage. Le temps pressait, Stefan devait se dépêcher, s'il veut revenir à temps à Gringotts.

Les serres volant allaient très vite. On pourrait les comparer à un Nimbus 2000, tout au plus, ce qui est déjà très impressionnant. Stefan n'était pas habitué à ce type de transport. Cependant, il était obligé d'utiliser ce moyen-là car s'il utiliserait son balai, l'ennemi pourrait repérer la force qu'il utilise pour garder son équilibre sur son balai. En tout cas, il n'était pas du tout habitué à voyager à plus de cent mètres du sol, dans un char tiré par des serres volant à toute vitesse. Il avait déjà la nosée. Ce devait être la deuxième, voire la troisième fois maximum qu'il usait ce moyen de transport. La première fois, c'était à l'âge de quatre ans, avec ces parents, à l'époque où ils étaient encore ensemble. En tout cas, il n'y a pas de grandes différences entre Gringotts, Bloomsbury et la Place de la fête. Ces trois lieux se situaient tous à Londres. Mais la question de Stefan est simple; Pourquoi les forces des ténèbres ne s'étaient pas attaqués au Chemin-De-Traverse, qui est pourtant bourré de sorciers innocents et quasi sans-défense face aux mangemorts ?

C'était très intrigant. Si les mangemorts voulaient faire le plus de victimes possibles, il auraient d'abord commencé par détruire le Chemin-De-Traverse. Ainsi, à force de tuer des sorciers et lieux magiques et donc d'absorber de la puissance, leurs forces auraient incroyablement augmentés. Mais là, c'était très étrange. Comme si les forces du mal voulaient prendre leur temps avant de conquérir le Monde. En plus, en détruisant le Chemin-De-Traverse, ils auraient pu se faire toute une fortune grâce à Gringotts...

-S'il y a un nouveau Seigneur des Ténèbres, la planète est vraiment en grand danger. Déjà avant que les nouvelles forces du mal arrivent, la planète avait du mal à supporter les deux mondes ; Celui des Moldus et celui des Sorciers. Et maintenant, la Croisée entre trois mondes sera plus dure que jamais. Même les moldus devront se battre pour leur peau s'ils veulent que le chaos cesse. En tout cas, il faut vraiment que je me dépêche. Je ne pense pas du tout pouvoir arriver à temps à Gringotts après être passé à Poudlard, car Bloomsbury se situe très près de la Place de la Fête, qui quant à elle, se trouve aussi près du Chemin-De-Traverse, à quelques rues près... Poudlard se trouve en Écosse, comment vais-je réussir un tel trajet en si peu de temps ? Pensa le jeune sorcier – qui se posait beaucoup de questions – pendant quelques minutes.

Au fil que les minutes passaient, les feux d'artifices et les éclats provoqués par les sortlèges que lançaient les ennemis se multipliaient au loin. Stefan ne s'inquiétait pas trop pour son bon vieil ami le gobelin, car il savait qu'avec ses grandes capacités, il s'en sortirait. Du moins, il gagnerait du temps si la situation empirait. Mais, son inquiétude pour Ellana était bien présente. Il avait peur que – malgré qu'elle est entre de bonne mains – il lui arrive quelque chose. Il arrivait à sentir la force de Bas-X depuis là. La force d'un grand sorcier digne d'une puissance aussi grande que sa fierté. Certes, Bas-X était un grand sorcier – sa force et celle de Stefan étaient presque identiques – mais tout comme Stefan, il ne pourrait rien faire seul face aux forces des ténèbres.

Quelques minutes s'étaient écoulées. Stefan survole maintenant Bloomsbury. Il mit sa main gauche dans la poche gauche de sa robe – où se trouvait sa baguette magique – et, de sa main droite, à l'aide de quelques doigts seulement, lança un sifflement aux oreilles des serres volant qui tiraient encore le char où était confortablement installé Stefan.

-J'ai beau avoir déjà fait ça plusieurs fois, je ne me souviens plus comment les serres font pour atterrir si quelqu'un est à bord de leur char. Lança Stefan en se frottant la tête de la main avec laquelle il avait sifflé.

Et là, brusquement, les serres fonçèrent en direction du sol, sans se soucier de la sécurité du jeune sorcier. C'était une sorte d'atterrissage forcé, du moins avant de toucher le sol... Stefan était complètement secoué ; il se cognaient plusieurs fois la tête, le nez... il s'est même coupé la lèvre en « touchant » le fer coupant, se trouvant dans les extrémités du toit du char. Un portoloin aurait été plus facile, mais nulpart dans l'itinéraire qu'il devait prendre pour arriver à Bloomsbury ne s'en trouvait un. Absolument aucun. Les serres, dans ce fort atterrissage, devait facilement dépasser la vitesse d'un hélicoptère qui s'écrase. Facilement 100km/h. Stefan, un peu avant d'atteindre le sol, toujours à bord du char où il était entrain de se massacrer, sortit rapidement sa baguette, paniqué, et, en la secouant dans tous les sens, cria ;

-Ventus !

Et là, de violents vents s'échappèrent du bout de la bagueette du jeune sorcier. Ces derniers l'emportèrent hors du char – qui lui, avait giclé à des dizaines de mètres lors de son atterrissage (grâce aux vents) – et Stefan, stoppant les puissants vents qui l'emportaient à une vitesse allucinante dans tous les sens, atterrit en plein dans les branches d'un arbre ayant encore ses belles feuilles vertes – malgré l'hiver qui s'approchait à grands pas – ce qui non seulement empêcha Stefan de voir exactement où il avait atterrit, mais en plus, lui avait provoqué de sacrées blessures. Ces feuilles étaient moldues, mais lorsqu'elles s'agitent, elle empoisonne la peau humaine et cette dernière se met habituellement à gonfler, en devenant plus ou moins bleu-violet.

Stefan souffrait énormément. Non seulement il avait très mal partout – à cause de ses horribles blessures – mais aussi, sa baguette, lors de son atterrissage dans les branches d'arbre, s'était échappée de sa main. Résultats, il se retrouve coincé entre des branches d'arbres et des feuilles empoisonnées et il n'a aucune idée d'où peut se trouver sa baguette.